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Monday, November 23, 2020

Ce n'était pas des monstres et pourtant ils ont agi comme des monstres // They were not monsters yet they acted as monsters

 

Ils n'étaient pas des monstres... pourtant ils agirent comme des monstres. 

Ouvrons les yeux. 

Ne répétons pas ces épisodes si sombres de l'Histoire. 

Soyons du bon côté de notre histoire.

Plus jamais!

They were not monsters... yet they acted as monsters.

Let's open our eyes.

Never repeat those dark episodes of the past.

Let's be on the right side of our history.

Never again!




Auschwitz personnel, 1944. 
Ordinary people, not monsters, make atrocities happen. 
// 
Personnel d'Auschwitz, 1944. 
Des gens ordinaires, pas des monstres, commettent des atrocités.

Nazi horror didn’t start with genocide. 
It started with words... 
...with the dehumanizing of minority groups. 
Once they were seen as less than human, anything could be done to them. 
If you’re waiting for genocide to start before you speak up, you’re leaving it too late. //
L’horreur nazie n’a pas commencé par un génocide.
Tout a commencé par des mots...
...et par la déshumanisation de groupes minoritaires.
Une fois qu'ils étaient considérés comme moins qu'humains, on pouvait tout leur faire subir.
Si vous attendez le début d'un génocide pour prendre la parole, vous avez attendu trop longtemps et il est tragiquement trop tard.

The most dangerous delusion is, “it can’t happen here”.
//
L'illusion la plus dangereuse est «cela ne peut pas arriver ici».


Andrew Stroehlein is European Media Director, Human Rights Watch, @HRW, covering #humanrights worldwide.
//
Andrew Stroehlein est directeur des médias européens, au "Human Rights Watch",
@HRW, couvrant les droits de l'homme dans le monde entier.


Friday, May 5, 2017

Au secours, chers amis français!





Au secours, chers amis français, notre beau pays et notre belle République sont en danger: nous seuls pouvons les sauver.

Comme vous le savez, j’ai une passion pour l’histoire et en particulier la période de la Seconde Guerre mondiale. Les Maîtres de l’orage, sont nés en partie de cette passion, ainsi que d’un profond désir d’accomplir un devoir de mémoire envers mes grands-oncles résistants et tous leurs camarades. Dans ma trilogie, je crée un parallèle entre passé et présent, qui montre l’aspect circulaire de l’histoire, la nécessité absolue de se souvenir mais aussi de tirer des leçons de nos souvenirs. L’histoire offre à qui sait l’entendre le meilleur des enseignements.

Lorsque j’ai tapé le dernier mot de mon troisième tome, j’ignorais combien l’histoire que je venais de raconter allait devenir un reflet de la réalité. J’avais remarqué des signes de radicalisation inquiétants en parallèle avec la radicalisation islamiste mais ne pouvais imaginer que mon pays, la France, aurait la mémoire si courte qu’elle permettrait à un parti créé par des SS d’approcher de si prêt le centre de notre si précieuse démocratie.

Car le fascisme c’est tout le contraire de la démocratie. Il s’en sert pour arriver au pouvoir puis la détruit pour garder ce pouvoir. Le fascisme arrive sans tambour ni trompette, il vous promet monts et merveilles mais une fois installé, il détruit tout ce qu’il touche et devient indéracinable.

Les témoignages, commentaires et articles ci-dessous viennent du passé ou montrent les liens qui nous relient au passé. Écoutons-les avec attention et protégeons notre pays, comme l'ont fait mes grands-oncles et tous ceux qui se sont battus avec tant de bravoure pour une France et une Europe en paix et libres. Battons-nous pour la liberté et la paix comme le font si vaillamment dans ma trilogie Gaël, Marwen, Anne, James et Mattéo dans le passé, ainsi qu'Arnaud, Agnès et Sieg dans le présent. Passé et présent sont liés ; nous sommes le lien entre eux et nous seuls avons le pouvoir d'empêcher les enfers du passé de se répéter.

Alors, je vous en prie, ce dimanche allez voter! Car un vote blanc est un vote pour le Front National, tout comme l'est une abstention. Il n'y pas de neutralité possible dans cette dangereuse situation qui est la nôtre.






Votons tous en masse contre le Front National dimanche prochain et hurlons un puissant « PLUS JAMAIS ! » aux horreurs de notre histoire.

1- Témoignage du secrétaire privé du grand résistant Jean Moulin.

"Leur revendication du gaullisme est une imposture"

A 96 ans, l'ancien secrétaire de Jean Moulin, Daniel Cordier, est l'un des onze derniers compagnons de la Libération encore en vie. Il prend la parole pour la première fois dans le débat politique.
« Comment avez-vous réagi dimanche dernier en voyant Marine Le Pen accéder au second tour et samedi en apprenant son alliance avec Nicolas Dupont-Aignan ?        
Je suis parti à Londres en 1940, je n’avais pas vingt ans. Quand j’imagine Marine Le Pen représenter la France, quand je réalise le risque qu’elle soit élue, je trouve cela monstrueux. Le Pen, je dis non.


Pourquoi monstrueux ?
Le Pen, dans la vie politique française, représente la négation de tout ce pourquoi nous nous sommes battus. Le Pen, c’est la France de la réaction, c’est la France de Maurras qui continue. Ce retour est effrayant. La France d’aujourd’hui n’est plus du tout celle de ma jeunesse. Malheureusement, la constante, c’est la réaction. Elle a traversé l’histoire.

Êtes-vous déjà intervenu dans le débat politique, comme vous le faites aujourd’hui ?
Non, c’est la première fois. J’ai fait la guerre sous les ordres du général De Gaulle, qui nous a rendu notre honneur, mais après-guerre, j’ai cessé de partager ses combats politiques. Je suis devenu un homme de gauche. J’ai toujours voté à gauche, même communiste, une seule fois, contre De Gaulle! Pour moi, De Gaulle, c’est aussi la liberté. Il est l’homme de la liberté, celui qui nous l’a rendue.

La liberté et aussi l’Europe…
Oui, il n’y a pas d’autre solution que l’Union européenne. C’est l’antidote à la guerre, bien sûr. Que l’Angleterre quitte l’Europe est quelque chose de bouleversant. D’impensable. J’y pense tous les jours. On s’est battu ensemble, nous avons gagné ensemble. On a fait la paix et puis l’Europe ensemble. Leur départ, je trouve cela terrible. Imaginer que la France quitte l’Europe est tout aussi bouleversant.

Vous appelez à voter Macron ?
Sans hésitation et sans aucune réserve.
 »

http://www.lejdd.fr/politique/lex-secretaire-de-jean-moulin-leur-revendication-du-gaullisme-est-une-imposture-3315608





2- Une Française de 81 ans qui a vécu les horreurs de la Seconde Guerre mondiale se souvient des actes monstrueux de l'extrême droite en France.

https://www.facebook.com/Qofficiel/videos/1551515298205752/


3- "A l'occasion de la journée du souvenir des victimes de la déportation, célébrée partout en France, Yvette Lévy, 91 ans, et Eveline Szpirglas, 89 ans, témoignent dimanche 30 avril sur franceinfo de la nécessité d'entretenir le travail de mémoire collective. Ces rescapées des camps de la mort livrent aussi leur inquiétude à une semaine du second tour de la présidentielle, qui voit s'opposer Marine Le Pen, candidate du Front national à Emmanuel Macron, fondateur du mouvement En Marche !"


http://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/hommage-aux-victimes-de-la-deportation-la-force-du-temoignage-pour-dire-le-danger_2169078.html



4- Les origines nazies du Front National:

"En termes militaires, l’apport des Français à la SS n’a pas eu de grande importance. Mais, en termes politiques, les anciens SS jouent après-guerre un rôle essentiel  dans la reconstruction des extrêmes droites, y faisant montre de capacités d’élaboration idéologique et organisationnelle."


http://www.slate.fr/culture/86829/waffen-ss-francais-racines-droites-radicales





5- Les liens effrayants avec le présent. Une enquête menée par Le Nouvel Observateur.


"Le photographe des meetings de Marine Le Pen est un jeune homme d'une vingtaine d'années amateur de pages et d'images nazies. Il s'appelle Laurent L., mais se promène sur internet sous le pseudonyme d'Alex Vril.

Ceci n'est pas une anecdote ni un hasard. Laurent-Alex Vril est employé par e-Politic, la boîte de communication dans laquelle Frédéric Chatillon, l'ami intime de Marine Le Pen, ancien du Gud, est impliqué."

http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/sur-le-radar/20170425.OBS8523/le-jeune-photographe-de-marine-le-pen-qui-like-le-nazisme.html




Friday, August 15, 2014

Le Débarquement de Provence, 15 août 1944 // The Provence Landing, 15 August 1944







Aujourd'hui, chers amis, ayons une pensée profondément admirative et reconnaissante pour les hommes courageux qui débarquèrent en Provence à partir du 15 août 1944, lors du second "Overlord" (appelé aussi opération Anvil puis Dragoon).  // Today, my friends, let's have a deeply appreciative and grateful thought for the brave men who landed in Provence from August 15, 1944, in the second "Overlord" (also called Operation Anvil then Dragoon).




Ce débarquement, si important lui aussi, est appelé le débarquement oublié car il disparaît souvent dans les mémoires derrière le premier "Overlord", le débarquement de Normandie.  // This landing that is so important too, is called the Forgotten landing because it often gets lost in memories behind the first "Overlord," the Normandy Landing. 








Mon grand-oncle Henri Cotteret en a fait partie, au sein d'une grande majorité de combattants des Forces Francaises Libres (FFL) venus d'Afrique du Nord et d'Afrique Noire, et se battant aux côtés de soldats américains. // My great-uncle Henri Cotteret took part in it, surrounded by a vast majority of Free French Forces (FFL) fighters from North Africa and Africa, and fighting side by side with American soldiers.






Mon grand-oncle, Henri Cotteret -- Compagnon de la Libération 


À l'approche des Alliés, les Forces Françaises de l'Intérieur (les résistants français) se soulèvent ouvertement contre les Allemands. Les combats sont féroces et sanglants. Pris entre les FFL et les FFI, l'ennemi capitulera. N'oublions jamais ces hommes extraordinaires. // With the approach of the Allies, the French Forces of the Interior (the French resistance, FFI) rise openly against the Germans. The fighting is fierce and bloody. Caught between the FFL and FFI, the enemy capitulates.



Les Forces Françaises de l'Intérieur (FFI)  



Combat de rue lors de la libération de Marseille // Street fight during the liberation of Marseille


MERCI à eux, nous leur devons notre liberté. En souvenir d'eux et de leurs sacrifices, utilisons notre si précieuse liberté à bon escient pour essayer de faire le bien autour de nous. :) // THANKS to them, we owe them our freedom. In remembrance of them and their sacrifices, let's use our precious freedom wisely to try to spread good around ourselves. :)



Commandos lors du Débarquement de Provence 




Libération de Marseille

Thursday, March 13, 2014

Hommage à Anne Frank et à Alain Resnais // Homage to Anne Frank and to Alain Resnais



Anne Frank rêvait d'être écrivain // Anne Frank dreamt of becoming a writer


ALAIN RESNAIS


En hommage à la merveilleuse Anne Frank, qui mourut il y a soixante-neuf ans hier (le 12 mars 1945) dans l'horreur de Bergen-Belsen : son "crime", être née juive. Son Journal, par-delà ses réelles qualités littéraires, est l'un des témoignages les plus poignants de la monstruosité du nazisme. Anne rêvait de rencontrer l'âme soeur et de devenir écrivain. Les nazis lui volèrent sa vie et ses rêves. // In tribute to the wonderful Anne Frank, who died sixty-nine years ago yesterday (12 March 1945) in the horror of Bergen-Belsen: her "crime", being born Jewish. Her Journal, beyond its real literary qualities, is one of the most poignant testimonies of Nazi atrocities. Anne dreamt of meeting her soul mate and of becoming a writer. The Nazis stole her life and her dreams.


Anne, une jeune fille comme les autres, assassinée par les fléaux combinés de la haine et de l'intolérance // Anne, a young girl like any others, murdered by the combined scourges of hatred and intolerance.

En hommage aussi au grand réalisateur de cinéma, Alain Resnais, décédé il y a quelques jours, au bel âge de 91 ans, voici son film, éprouvant mais extraordinaire, sur l'holocauste, intitulé "Nuit et Brouillard" (1955). Je me souviens l'avoir vu à l'école primaire où tous les enfants de mon âge devaient le regarder afin que cette horreur ne se reproduise jamais. J'étais en larmes après l'avoir regardé et n'ai jamais oublié. // In homage also to the great French film director Alain Resnais, who died a few days ago, at the beautiful age of 91, here's his harrowing but extraordinary film about the Holocaust, entitled "Night and Fog" (1955). I remember seeing it at primary school where all the children my age were supposed to watch it so that this horror would never happen again. I was in tears after watching it and have never forgotten.

Alain Resnais était un de mes cinéastes préférés, dont les films, aussi superbes que variés, auront profondément marqué la culture française. Mais ce court documentaire en noir et blanc, un de ses premiers films, reste un puissant témoignage, un incontournable un chef d'oeuvre. // 
Alain Resnais was one of my favourite film-makers, whose films, as superb as they were varied, have profoundly influenced French culture. But this short documentary in black and white, one of his first films, remains a powerful testimony, an incontrovertible masterpiece. 

Merci à vous, Alain Resnais. Reposez en paix. // Thank you, Alain Resnais, and may you rest in peace. 

Quant à toi, Anne, nous n'oublierons jamais. // As to you, Anne, we shall never forget.



Poster for "Night and Fog"




Anne rêvait d'amour et d'écriture // Anne dreamt of love and of writing



Night and Fog


Image de "Nuit et Brouillard" // Still from "Night and Fog"
"Ni jour, ni nuit. Faim, soif, étouffement, folie"

Monday, March 3, 2014

Pour le printemps, des roses blanches... // For Spring, some white roses...



Sophie Scholl


Chers amis,

Aujourd'hui deux choses m'ont profondément interpelée, que j'ai envie de partager ici avec vous.

La première était un article sur un blog anglais à propos de la valeureuse résistance en Allemagne lors de la montée du nazisme dans les années 30 et 40. N'oublions pas que les nazis ont fait leurs griffes sur leurs propres citoyens (bien sûr sur les Allemands d'origine juive mais aussi sur tous les autres qui ne rentraient pas dans le moule si étroit de "l'aryenisme"). Imaginons ce que ça veut dire, nous qui valorisons tant notre individualité, notre liberté d'expression et d'existence... Certains Allemands, cependant, eurent le courage de s'opposer au ras-de-marée hitlérien, et l'un des exemples les plus poignants est sans doute celui de Sophie et Hans Scholl, les jeunes étudiants qui créèrent le groupe de résistance non violente, La Rose Blanche, de juin 1942 à février 1943. Arrêtés par la Gestapo, ils furent décapités sans jugement le 22 février 1943. Les Scholl et leurs camarades de La Rose Blanche sont de vrais héros, champions de la lumière dans une période d'une innommable noirceur.



Sophie Scholl et son frère Hans du groupe de résistance, Die Weisse Rose.

La seconde chose qui m'a frappée n'est hélas pas très éloignée de la première, et je l'ai trouvée en lisant "The Times" d'aujourd'hui : 
"Quand les partis politiques traditionnels ignorent les préoccupations quotidiennes des électeurs, des groupes extrêmistes refont surface. Dans le débat sans fin à propos de l'Ouest par rapport au reste, il est facile de penser que l'Europe est inévitablement identifiée avec la démocratie libérale, mais, aujourd'hui, en Europe, il y a une augmentation alarmante des partis néo-fascistes et violemment racistes . Certains peuvent obtenir des gains électoraux importants aux élections de mai du parlement européen..." 







Ce n'est pas la première fois que j'en parle mais, hélas, la montée des mouvements néo-nazis n'est pas qu'un aspect de plus que j'explore pour l'intrigue de La Voix de l'Egrégore: elle est une inquiétante réalité dans nos pays, au sein de notre belle et libre Europe. 

Je suis très consciente d'écrire une histoire dont les racines sont profondément ancrées dans notre Histoire mais dont les branches s'étirent, avec un mélange d'enthousiasme et d'effroi, dans la vaste confusion du présent... Et mon impression dominante, qui s'impose à moi avec urgence, est la suivante : n'oublions jamais les leçons de notre passé afin d'être capables de mieux comprendre et de mieux gérer notre présent. 




En souvenir de La Rose Blanche... In Memory of The White Rose...




Dear friends,

Today two things deeply touched me, which I want to share here with you.


The first was an article on a blog about the valiant resistance in Germany during the rise of Nazism in the 1930s and 40s. For let's not forget that the Nazis practised their loathsome methods first on their own citizens (of course on Germans of Jewish extraction but also on anyone who did not fit the very narrow mold of "Aryanism"). Imagine what that meant , what it would mean to us, so in love with our individuality, with our freedom of expression and existence as we are... Some Germans, however,  had the courage to oppose the tidal wave of Hitlerism, and one of the most poignant examples of those is probably Sophie and Hans Scholl, the young students who created the non- violent resistance group called Die Weisse Rose, The White Rose, from June 1942 to February 1943. Arrested by the Gestapo , they were beheaded without trial on February 22, 1943. Scholl and her fellow White Rose resistants are true heroes, champions of light in a period of unspeakable darkness.



Sophie and Hans Scholl of Die Weisse Rose



The second thing that struck me is unfortunately not very remote at all from the first, and I found it reading "The Times" today: 
When mainstream political parties ignore voters’ everyday concerns, extreme groups resurface. In the endless debate about the west versus the rest, there is an easy assumption that Europe is inescapably identified with liberal democracy but, today, across Europe, there is an alarming rise of neo-fascist and violently racist parties. Some may make big gains in May’s elections to the European parliament."



It's not the first time that I speak of this but, alas, the rise of neo-Nazi movements is not one more aspect for me to explore for the plot of my book, The Voice of The Egregore, it's a disturbing reality in our countries, within our beautiful and free Europe. 
I am very aware of writing a story whose roots are deeply embedded in our History but whose branches stretch out, with a mixture of excitement and fear, into the vast confusion of the present... And my overriding impression, which fills me with a sense of urgency, is: let's never forget the lessons of our past to be able to understand and manage our present better.


Sophie Scholl


Thursday, February 13, 2014

Des liens profonds qui relient notre présent au passé // Of the profound ties that link our present to the past



Pleurtuit (Bretagne), 1944-2014 -- photo par Following The Golden Arrow



Chers amis,

Aujourd'hui deux photos rencontrées sur Facebook m'ont profondément interpelée. 

Toutes les deux illustraient puissamment un thème que j'explore en profondeur dans ma trilogie : les liens forts entre le passé et notre présent. L'une était positive; l'autre très inquiétante : toutes les deux aussi importantes l'une que l'autre pour nous et notre devoir de mémoire en 2014.

La première photo, voir en-tête de cet article, est émouvante et inspirante. Elle représente un soldat américain en 1944, à Pleurtuit en Ille-et-Vilaine (à côté de ma ville natale de Saint-Malo), lors de la libération de la Bretagne par les forces alliées. Debout à ses côtés, par la magie de Photoshop, son petit-fils, un jeune réalisateur américain qui a retracé les pas de son grand-père dans un documentaire (cliquez ICI vers la page Facebook de ce film).

La seconde photo, voir ci-dessous, est une mise en garde cinglante; un appel au soutien, à la mémoire et à la vigilance. Elle était accompagnée du message suivant:  

"Pour tous mes amis en dehors de l'Allemagne : demain est le jour où Dresde a été bombardée en 1945. Des p**ain d'idiots nazis essaient d'utiliser ce jour anniversaire à leur avantage en organisant une marche dans notre belle ville. Il y aura beaucoup de protestations contre cette manifestation lamentable. Si vous pouviez partager cette image pour montrer votre soutien pour tous ceux qui descendront dans les rues demain afin de s'opposer à ces sales imbéciles de nazis, ce serait vraiment super! Merci!" 




Dresde, février 2014 -- photo par Katharina Simon

La France récemment a été au centre de bien des polémiques liées à la remontée de l'intolérance et de l'extrême droite. Mais ce message venait d'Allemagne, un pays terriblement marqué par son passé mais qui a fait énormément pour que ce passé ne se reproduise pas. 

Mais, hélas, ce qui a hanté les années trente et quarante du siècle dernier est toujours d'actualité : résurgence partout de l'antisémitisme, des racismes, de l'homophobie, de l'intolérance en général, et résurgences des mouvements extrémistes (néonazisme, extrémismes politiques et religieux...). Retenons les leçons de notre histoire ou nous serons condamnés à la voir se répéter à jamais.

Plus que jamais, chers amis, je crois que l'ouverture d'esprit et de coeur, le devoir de mémoire, la compassion et beaucoup de vigilance sont de rigueur.




Dresde, février 2014 -- photo par Katharina Simon






Pleurtuit (Brittany), 1944-2014 -- photo by Following The Golden Arrow

Dear friends,

Today two photos on Facebook have touched me deeply. Both powerfully illustrate a powerful theme I explore in depth in my trilogy : the strong links between the past and the present. One was positive and the other very disturbing: both equally relevant to us and to our duty of memory in 2014.

The first picture, see above, is moving and inspiring. It represents an American soldier in 1944 in Pleurtuit (near my home-town of Saint-Malo), during the Liberation of Brittany by the Allied forces. Standing next to him, through the magic of Photoshop, is his grand-son, a young American director who has retraced his grandfather's footsteps in a documentary -- click HERE to access the Facebook page of his film.


The second photo, see below, is a scathing reminder, a call for support, memory and watchfulness. It was accompanied by the following message: 


"To all my friends outside Germany: tomorrow is the day where Dresden was bombarded in 1945. Stupid f*cking Nazis try to use that day for their purpose with a march through our lovely city. There will be lots of protests against this disgraceful display. If you could grab this picture or my other current Facebook pic to show your support with everyone who gets on the street tomorrow to block those stupid Nazi idiots that would be great! Thanks!"




Dresden,  February 2014 -- photo by Katharina Simon

Unfortunately what plagued our history in the 1930s and 1940s is reappearing now: rise of anti-Semitism, racisms, homophobia, intolerance in general, and resurgence of extremist movements (Neonazism, political and religious extremisms...). Let's make sure we remember the lessons of our past or we'll be condemned to see it being repeated forever. 

More than ever, dear friends, I believe that an open mind and heart, a duty of memory, lots of compassion and much vigilance are "de rigueur"!




Dresden, Frebruary 2014 -- photo by Katharina Simon