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Friday, December 20, 2013

Mes deux dernières dates bretonnes et un très bon Noël à tous!





Chers amis,


La tournée bretonne se passe vraiment bien, avec des rencontres chaleureuses et inspirantes à Saint-Malo et Dinan. 


Demain, samedi 21 décembre 2013, rencontre dédicace à la Librairie Vitréenne à Vitré, à partir de 14h30. Une librairie d'exception à visiter à tout prix dès que vous le pourrez.








Et dimanche 22 décembre de 15h à 18h, recontre dédicace à la boutique de mon éditeur, rue de Dinan à Saint-Malo.







En espérant vraiment vous y rencontrer ou vous y revoir! :-)

Je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes de fin d'année, sans oublier ceux qui souffrent de solitude ou de maladie et pour qui cette période est encore plus difficile. 


Tous mes vœux les meilleurs.


Wednesday, November 27, 2013

Une question à vous poser, s'il vous plaît ! :-)






Chers amis lecteurs, 

J'ai besoin de votre aide
, s'il vous plaît

J'ai une question à vous poser pour une conférence d'une heure que je vais donner à Saint-Malo le lundi 16 décembre à 18 heures -- plus à ce sujet dans un message à venir.

Des lecteurs m'ont dit que "La Marque de l'Orage", de par son atmosphère et son mélange d'histoire et de mythologie/fantastique, leur rappelait Le Labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro et les romans de Carlos Ruiz Zafon.


Ma question est la suivante: de quoi rapprocheriez-vous "Le Vertige du Rhombus"? Que diriez-vous pour le décrire à des gens qui ne l'ont pas lu? 


Un immense MERCI à vous pour vos suggestions! 


NB: Vous pouvez me contacter par email (voir la rubrique CONTACT en haut de la page) ou en laissant un commentaire ci-dessous.

Friday, May 4, 2012

"La Marque de l'Orage", quinze jours après sa sortie. // "The Mark of the Storm", two weeks after its release.




 EN FRANÇAIS // IN ENGLISH


Bonjour ! // Hello!

Chers visiteurs, voici quelques photos pour vous tenir au courant du cheminement de La Marque de l'Orage depuis sa naissance au monde il y a quinze jours. //  Dear visitors, it's been two weeks since my book The Mark of the Storm was released into the world. Here are a few photos to keep you posted about what's been happening to it so far.

Il a été présenté en détail dans "Biblioteca magazine" (j'ai été à la fois fière et triste d'être la seule française parmi les traductions d'auteurs étrangers). // It has been presented in detail in the French book magazine "Biblioteca" (I have felt both proud and sad to be the only French author amongst translated foreign writers).




Sa naissance a été dûment arrosée, une ou deux fois, par son auteur sur son île Grande-Bretonne -- remarquez que les British savent vivre et que la taille de leurs verres à vin reflète leur amour des bonnes choses ! // Its birth has been celebrated in due form, once or twice, by its author on her Great British island (note that the Brits know how to live, a fact that is reflected by the size of their wine glasses!).





Voici le livre en France, mis à l'honneur dans une grande librairie à Paris (couverture contre couverture avec Umberto Eco !) // Back to the book, here it is presented in a choice place (on a display desk, cover to cover with Umberto Eco!) in a big Paris bookshop.



Maintenant, c'est avec un mélange d'impatience et de nervosité (difficile de ne pas se sentir nerveuse !) que  j'attends les premiers avis et critiques sur mon livre. J'espère de tout coeur qu'il saura toucher ses lecteurs. // Now it's with a mixture of impatience and nervousness (it would be hard not to feel nervous!) that I'm waiting for the first reviews and opinions about the novel. I hope with all my heart that it will manage to touch its readers.

Merci de votre visite et, je l'espère, à très bientôt ! //  Thank you for your visit and I hope to see you again very soon!

PS: Le livre est maintenant disponible à l'étranger : sur Amazon UK, Amazon Espagne, Amazon Allemagne et sur Fnac Belgique. Pour les francophones vivant aux USA, au Canada et dans le reste du monde, le livre est disponible sur le site Deastore.com (port gratuit dans le monde entier !) :
 

Wednesday, April 11, 2012

Pourquoi la majorité des romans français ne se vendent pas en Grande-Bretagne. // Why most French novels leave the British public cold.

Un béret, plein d'espace pour s'auto-analyser... mais pas de vin rouge !   //  A béret, plenty of space for self-analysis... but no red wine!


Pourquoi la majorité des romans français ne se vendent pas en Grande-Bretagne.


La semaine dernière, trois semaines -- non deux! Oh my God! --  avant la publication de mon roman en France, j'avais décidé de publier sur ce blog un court entretien où je parle de ce qui est la clé de mon inspiration : le désir d'écrire un livre qui transporte le lecteur dans un monde qui est le nôtre, mais avec des dimensions ajoutées pour son plaisir de lecture et pour l'aider à ouvrir les portes de sa propre créativité (son pouvoir d'imaginer). Le fait de tomber par hasard sur un article de journal intéressant m'a fait légérement changer de plan: je vais toujours publier mon interview (c'est d'ailleurs fait!) mais je vais y ajouter le billet qui suit.

Il semble hélas presque cliché de dire que la vie en ce moment n'est pas facile (l'a-t-elle jamais été?) mais il est indéniable que l'environnement économique sombre, l'insécurité générale (au mieux latente) et la mort de bien de nos rêves créent en nous un profond besoin de mieux ou, à défaut de mieux, d'ailleurs. Ce billet n'est pas une ode à la magie des livres, mais il n'en est pas loin. 

En surfant l'internet (éblouissante caverne d'Ali Baba mais aussi trou noir qui s'attaque à la trame même du temps pour toute personne qui écrit!), je suis tombée sur un article fascinant du Guardian, un grand quotidien anglais. 

Cet article essayait de comprendre pourquoi des livres qui faisaient un carton en France n'intéressaient que très mollement (ou pas du tout) le public anglais. Depuis des années, je me pose la même question et me demande pourquoi la France, si littérairement lumineuse dans le passé, n'est plus qu'une vague lueur dans la voie lactée de la production artistique mondiale (à part pour ce qui est de son cinéma)

L'auteure de l'article, très mesurée et pas du tout accablante dans son analyse, cite plusieurs experts et, à travers eux, met en valeur certains aspects qui, je le crois, méritent vraiment d'être considérés. 

D'abord, le manque d'intérêt de beaucoup d'écrivains à la mode en France pour l'art de raconter une histoire qui donne envie au lecteur d'en savoir plus, privilégiant au contraire des considérations plus intellectuelles et abstraites que le plaisir de lire. Ce que je trouve étonnant à ce propos c'est que nos grands écrivains du passé mélangeaient avec bonheur les séductions d'une histoire passionnante avec des refléxions sociologiques ou philosophiques profondes. L'une n'était pas sacrifiée aux autres. Pour moi, cela devrait toujours être le cas, la richesse du contenu d'une lecture ne devrait pas exclure le plaisir de cette lecture. Il me semble que par bien des aspects le post-modernisme de l'après-guerre (préconisant la mort de l'histoire et de l'Histoire, etc.) n'a pas été dépassé en France, ce qui la bloque dans une impasse étroite d'auto-censure et d'auto-référence. 

A ce sujet, l'auteure de l'article aborde aussi la tendance très française de «l'auteur-protagoniste», qui se raconte dans les moindres détails ou se met en scène infatigablement en tant que personnage principal -- une forme d'égocentrisme qui dans mon expérience n'est pas en harmonie avec le tempérament anglo-saxon. 

L'article se termine sur un argument (pour moi) de poids, qui me prouve (s'il en est besoin!) combien, malgré mon âme à jamais française, ma tête et mon coeur doivent être devenus anglo-saxons:   
«Ruppin estime que la chose la plus importante pour la majorité des lecteurs britanniques est l'histoire et la capacité d'empathie avec les protagonistes de l'histoire"Que notre fiction nous questionne sur les prémisses de notre culture n'est pas nécessairement ce que nous recherchons, alors que c'est peut-être le cas pour les Français. Le cliché est d'un homme coiffé d'un béret, avec une cigarette et du vin rougedélibérant sur le sens de la vie jusque tard dans la nuit - ce n'est pas la façon de faire britannique." »

N'est-il pas grand temps pour la France de se recréer une place dans la littérature mondiale?

PS: L'ironie pour nous Français est que notre marché du livre est envahi de traductions de best-sellers anglo-saxons, que le public dévore, et que les grands éditeurs favorisent souvent au détriment de nouvelles voix françaises.




Why most French novels leave the British public cold.


Last week, three weeks -- no, two! OMG! -- before the publication of my novel in France, I had decided to publish on this blog a short interview where I talk about the key to my inspiration i.e. the desire to write a book that transports the reader into a world like ours, but with added dimensions for their reading pleasure and also to help them open the doors of their creativity (their own power to imagine). A chance encounter with an interesting newspaper article has slightly altered my plan: I’m publishing the interview but also this here post.

Unfortunately it seems almost cliché to say that, at the moment, life is not easy (has it ever been?) but it is undeniable that the bleak economic climate, the general insecurity that is latent at best, and the death of many of our dreams, create in us a deep need for something better or, at least, for something else... This post isn’t an ode to the magic of books, but it's pretty close.

While surfing the net (for most writers, a mixed blessing, as it's both a wondrous Ali Baba's cave and a black hole that attacks the very fabric of time!), I came across a fascinating article in the Guardian (a major British daily).

This article was trying to understand why French books that had done very well in France were welcome with only very weak (if any) interest by the British public. For years, I’ve asked myself this same question of why France, though an international literary bright light in the past, is no more now than a dim glimmer in the Milky Way of the artistic world (except for its films).

The author of the article, who is very measured and not at all damning in her analysis, quotes several experts and, through them, highlights certain aspects which, to me, really deserve to be considered.

First, the lack of interest in many French fashionable authors for the art of story telling (that which gives the reader the desire to learn more), preferring instead concerns of a more intellectual and abstract nature to the pleasure of reading. What I find amazing about this is that our great authors of the past mixed gleefully the seductions of a good story with profound philosophical or sociological insights. The one was not sacrificed to the other. For me, this should still be the case, the richness of a book's content should not exclude the pleasure of reading it. I think that this point illustrates the fact that in many ways France has not yet gone beyond its post-war postmodernism (which advocated the death of story and history, etc.) and that as a result its literature is stuck in a narrow dead-end of self-censorship and endless self-referencing.

Following on this, the author of the article also addresses the very French tendency of the "author-protagonist", who describes his/her life in great detail and tirelessly portrays himself/herself as the main protagonist - a form of egocentricity that, in my experience, is not in harmony with the Anglo-Saxon temperament.

The article ends with a strong and valid statement, which proves to me (if needs be!) how, despite my ever French soul, my mind and heart have truly become Anglo-Saxon:  
“Ruppin believes that the most important thing for the majority of British readers is storyline, and the ability to empathise with protagonists in the story. ‘Being asked in our fiction to question the whole premise of our culture is not necessarily what we're looking for, whereas maybe the French are. The cliché is of a man in a beret with a cigarette and red wine deliberating the meaning of life deep into the night – that's not the British way.’”

Isn't it high time for France to recreate a place for itself in the international literary world?

PS: The irony for us, French people, is that our book market is absolutely swamped with French translations of Anglo-Saxon best-sellers, which the public devour and which the big publishers often favour at the expense of giving a chance to new French voices.


Wednesday, February 8, 2012

Joyeux 200e Anniversaire, cher Charles ! // Happy 200th, dear Charles!


Charles à son bureau...// Charles at his desk...


Victor et/and  Adèle Hugo avec leur fille / with their daughter


Hier nous avons célébré en Grande-Bretagne la naissance d'un des plus grands auteurs anglais: Charles Dickens. 

En hommage à ce génie extraordinaire, qui a nourri et enchanté mes années de doctorat (mon PhD était sur Hugo et Dickens), je voudrais d'abord le rappeler à votre souvenir, vous inviter à lire ou à relire un de ses merveilleux chefs d’œuvre (David Copperfield, Les Grandes Espérances, Le Conte des Deux Villes, etc.), et aussi partager avec vous une petite anecdote dickensienne franco-britannique tout à fait croustillante. 

En 1846, Dickens séjournait à Paris quand il rendit visite à Victor Hugo, chez celui-ci. Cette rencontre est racontée par l'ami et biographe de Dickens, John Forster, ainsi que par Dickens lui-même dans une lettre à son amie Lady Blessington.

Il fut impressionné et séduit par Hugo, mais Mme Hugo, par contre, le terrifia plus qu'elle ne le séduisit. Il la décrit comme une femme belle et brune, ses yeux noirs lançant des regards comme des poignards -- une femme que l'on aurait bien imaginée empoisonnant le petit-déjeuner de son mari !

J'ai toujours pensé que ses personnages de Françaises brunes, dangereuses et avides du sang de leurs ennemis (Hortense dans Bleak House et Mme Defarge dans Le Conte des Deux Villes) étaient inspirées par Adèle Hugo.

Dickens préférait les femmes douces, résignées... et pâles. Pourtant on dit que c'est en France que Dickens et sa jeune maîtresse, Ellen Ternan, se réfugièrent pour échapper au jugement rigide de l'Angleterre victorienne. Fancy that!




Yesterday we celebrated in Britain the birth of one of the greatest English writersCharles Dickens.

In homage to his extraordinary geniuswhich nurtured and delighted my PhD years, I’d like to invite you to read or reread one of his exciting masterpieces (David Copperfield, Great ExpectationsA Tale of Two Citiesetc.), and I’d also like to share with you a little Franco-British  Dickensian anecdote.

In 1846Dickens was staying in Paris when he visited Victor Hugo in his house. This momentous visit is described by Dickens’s  close associate and biographerJohn Forsteras well as by Dickens himself in a letter to his friend Lady Blessington

He was both impressed and charmed by Hugobut Madame Hugo, on the other handterrified him more than she attracted himHe describes her as a handsome, dark womanwith black eyes darting glances like daggerswho one could well imagine poisoning her husband’s breakfast!

I’ve always thought that his dark, wild and murderous French women characters (Hortense in Bleak House and Madame Defarge in A Tale of Two Cities) were inspired by Adele HugoIndeed, Dickens preferred his women mildresigned... and pale. Yet it is now believed that its in France that Dickens and his young mistressEllen Ternan, fled to escape the rigid judgments of Victorian England. Fancy that! 


Le type de femmes qui plaisait à Dickens...  // Dickens's type of women...


Mary Scott Hogarth
Ellen (Nelly) Ternan


Le genre de femmes qui ne lui plaisait guère ! // Not Dickens's cup of tea...



Adèle Hugo
   
Thérèse Defarge

Mademoiselle Hortense

Addendum, posté  le 9 juin 2015 en l'honneur du 145ème anniversaire 
de la mort de Dickens:


Voici le premier film tiré d'un ouvrage de Dickens. Il fut filmé en 1901. :)




In memory of the great Charles Dickens, who died 145 years ago today, watch the earliest Dickens film from 1901.
Posted by BFI on mardi 9 juin 2015

Tuesday, February 7, 2012

Bientôt sur ce blog ! // Soon on this blog!




IN FRENCH:


Bonjour !

Très bientôt je rajouterai (grâce à la talentueuse Anne Lorenzo) une traduction espagnole de mon "Qui je suis" (rendant ce blog en partie trilingue!). Ce qui me donne envie de crier : vive l'Europe! -- bien sûr, pas celle de la crise économique et des intrigues politiques, mais la vraie, la véritable Europe, celle des échanges ouverts entre les gens, celle des amis et de la créativité.

Très bientôt aussi, je posterai la bande-annonce finale de La Marque de l'Orage, avec la superbe musique de Christophe Galès alias Westwind

Plein d'autres choses seront aussi peu à peu ajoutées avant la grande date du 20 avril 2012.

A très vite!

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IN ENGLISH:

Hello!

Very soon I'll be able to add (thanks to the talented Anne Lorenzo) a Spanish translation of my "About me" (thus making this blog in part trilingual!). Which makes me feel like yelling excitedly "long live Europe!" -- of course not the Europe of economic crises and political intrigues but the real one... The Europe of open exchanges between people, of friendship and of creativity.

Also, very soon, I'll post the final version of the trailer for The Mark of the Storm (in English!), showcasing  Christophe Galès alias Westwind's superb and inspiring music .

Many other bits and pieces will also be added gradually before the book's release on 20 April 2012.

Speak again very soon!

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