Monday, March 3, 2014

Pour le printemps, des roses blanches... // For Spring, some white roses...



Sophie Scholl


Chers amis,

Aujourd'hui deux choses m'ont profondément interpelée, que j'ai envie de partager ici avec vous.

La première était un article sur un blog anglais à propos de la valeureuse résistance en Allemagne lors de la montée du nazisme dans les années 30 et 40. N'oublions pas que les nazis ont fait leurs griffes sur leurs propres citoyens (bien sûr sur les Allemands d'origine juive mais aussi sur tous les autres qui ne rentraient pas dans le moule si étroit de "l'aryenisme"). Imaginons ce que ça veut dire, nous qui valorisons tant notre individualité, notre liberté d'expression et d'existence... Certains Allemands, cependant, eurent le courage de s'opposer au ras-de-marée hitlérien, et l'un des exemples les plus poignants est sans doute celui de Sophie et Hans Scholl, les jeunes étudiants qui créèrent le groupe de résistance non violente, La Rose Blanche, de juin 1942 à février 1943. Arrêtés par la Gestapo, ils furent décapités sans jugement le 22 février 1943. Les Scholl et leurs camarades de La Rose Blanche sont de vrais héros, champions de la lumière dans une période d'une innommable noirceur.



Sophie Scholl et son frère Hans du groupe de résistance, Die Weisse Rose.

La seconde chose qui m'a frappée n'est hélas pas très éloignée de la première, et je l'ai trouvée en lisant "The Times" d'aujourd'hui : 
"Quand les partis politiques traditionnels ignorent les préoccupations quotidiennes des électeurs, des groupes extrêmistes refont surface. Dans le débat sans fin à propos de l'Ouest par rapport au reste, il est facile de penser que l'Europe est inévitablement identifiée avec la démocratie libérale, mais, aujourd'hui, en Europe, il y a une augmentation alarmante des partis néo-fascistes et violemment racistes . Certains peuvent obtenir des gains électoraux importants aux élections de mai du parlement européen..." 







Ce n'est pas la première fois que j'en parle mais, hélas, la montée des mouvements néo-nazis n'est pas qu'un aspect de plus que j'explore pour l'intrigue de La Voix de l'Egrégore: elle est une inquiétante réalité dans nos pays, au sein de notre belle et libre Europe. 

Je suis très consciente d'écrire une histoire dont les racines sont profondément ancrées dans notre Histoire mais dont les branches s'étirent, avec un mélange d'enthousiasme et d'effroi, dans la vaste confusion du présent... Et mon impression dominante, qui s'impose à moi avec urgence, est la suivante : n'oublions jamais les leçons de notre passé afin d'être capables de mieux comprendre et de mieux gérer notre présent. 




En souvenir de La Rose Blanche... In Memory of The White Rose...




Dear friends,

Today two things deeply touched me, which I want to share here with you.


The first was an article on a blog about the valiant resistance in Germany during the rise of Nazism in the 1930s and 40s. For let's not forget that the Nazis practised their loathsome methods first on their own citizens (of course on Germans of Jewish extraction but also on anyone who did not fit the very narrow mold of "Aryanism"). Imagine what that meant , what it would mean to us, so in love with our individuality, with our freedom of expression and existence as we are... Some Germans, however,  had the courage to oppose the tidal wave of Hitlerism, and one of the most poignant examples of those is probably Sophie and Hans Scholl, the young students who created the non- violent resistance group called Die Weisse Rose, The White Rose, from June 1942 to February 1943. Arrested by the Gestapo , they were beheaded without trial on February 22, 1943. Scholl and her fellow White Rose resistants are true heroes, champions of light in a period of unspeakable darkness.



Sophie and Hans Scholl of Die Weisse Rose



The second thing that struck me is unfortunately not very remote at all from the first, and I found it reading "The Times" today: 
When mainstream political parties ignore voters’ everyday concerns, extreme groups resurface. In the endless debate about the west versus the rest, there is an easy assumption that Europe is inescapably identified with liberal democracy but, today, across Europe, there is an alarming rise of neo-fascist and violently racist parties. Some may make big gains in May’s elections to the European parliament."



It's not the first time that I speak of this but, alas, the rise of neo-Nazi movements is not one more aspect for me to explore for the plot of my book, The Voice of The Egregore, it's a disturbing reality in our countries, within our beautiful and free Europe. 
I am very aware of writing a story whose roots are deeply embedded in our History but whose branches stretch out, with a mixture of excitement and fear, into the vast confusion of the present... And my overriding impression, which fills me with a sense of urgency, is: let's never forget the lessons of our past to be able to understand and manage our present better.


Sophie Scholl


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