Friday, April 20, 2012

Aujourd'hui, "La Marque de l'Orage" est officiellement sortie! SURPRISE PARTIE VIRTUELLE!

EN FRANÇAIS
LINK TO THE ENGLISH VERSION


À vous tous, BIENVENUE dans le monde de Marwen ! 
À l'orée de la seconde guerre mondiale, sur Enez Disrann, l'île des disparitions, des légendes ancestrales, des orages féroces et des grands mystères...



Pour marquer la sortie de mon roman La Marque de l'Orage aujourd'hui (YOUPI!), j'interromps mon travail sur mon second tome pour vous inviter à me rejoindre sur cette page de célébration. 

Un grand merci de votre visite et, bien sûr, j'espère de tout coeur que mon histoire vous plaira. (Elle est disponible à partir d'aujourd'hui dans toutes les bonnes librairies et en ligne aux adresses habituelles.) PS: N'hésitez pas à me contacter pour me dire ce que vous en pensez !

Voici la couverture qui représente tellement bien l'ambiance du livre :




Voici l'équipe sympathique et passionnée de mon éditeur, Pascal, la superbe "Team Galodé" !




Voici un court extrait de La Marque de L'Orage :

     Marwen grelottait. Certes ses vêtements mouillés la refroidissaient, mais c’étaient surtout ses nerfs qui se relâchaient après avoir été tendus à craquer. Si elle avait pu, elle se serait pelotonnée dans un coin et aurait sommeillé un moment. Mais elle ne s’en donna pas le droit. Elle était sortie du puits inondé mais il lui fallait encore trouver une issue et essayer de sauver Anaïk. Elle ne pouvait absolument pas se laisser aller.
     Péniblement, elle se leva. Son genou douloureux quand elle le toucha avait ressaigné après sa dernière chute. Le mouchoir était saturé de sang mais elle n’avait rien pour le remplacer. Galvanisée par sa peur pour sa sœur et le sentiment d’avoir un devoir à accomplir, elle ne ressentait plus la douleur aussi fort qu’avant.
Les petites lueurs s’élancèrent devant elle comme pour lui indiquer la route à suivre (comme si elles reconnaissaient soudain où elles se trouvaient). Le Manac’h flottait toujours à ses côtés, terne, fidèle et indifférent.
     Marwen ne se sentait pas très stable sur ses jambes. Elle s’appuya au mur un instant avant de suivre les lumières. La galerie était longue. Contrairement au puits, elle semblait avoir été creusée dans le roc par des hommes. Cela rassura Marwen. Si des gens avaient construit ce passage, il devait y avoir une sortie.
     Une arche se dessina enfin au bout du couloir. Les lumières s’y précipitèrent et disparurent dans la salle suivante. Marwen se retrouva dans l’obscurité.
     C’est alors qu’un point lumineux surgit dans la distance. Il s’approcha à une allure vertigineuse et se tint devant elle à la hauteur de son visage. Elle reconnut l’étoile à six branches qu’elle n’avait pas revue depuis des mois, sauf en rêve.
     L’étoile étincelante se mit à tourner sur elle-même et Marwen fut prise d’un vertige qui n’avait rien à voir avec l’altitude ou la peur. Puis l’étoile disparut aussi vite qu’elle était apparue.
     Marwen tituba, choquée par le contraste entre l’ombre et la clarté. Elle ferma les yeux. Des taches lumineuses flottèrent un moment sous ses paupières puis disparurent. Quand elle rouvrit les yeux, elle sut qu’elle avait perdu la vue. Ce n’était pas seulement qu’elle se trouvait dans le noir mais qu’au plus profond d’elle-même elle se savait aveugle.
     Une peur affreuse la submergea. Son père l’avait mise en garde de ne jamais regarder trop longtemps le soleil.
     — Même pendant une éclipse, lui avait-il expliqué, on peut être aveuglé par la clarté du soleil. L’homme est fait pour les expériences moyennes. Pour les fréquences de son moyennes, la luminosité moyenne, les températures moyennes. Nous sommes les créatures du milieu et pourtant nous nous croyons toujours supérieurs aux autres espèces.
     Marwen n’avait pas fixé le soleil, mais une étoile surnaturelle. Le résultat était le même. Ses yeux avaient été brûlés par l’étoile comme ceux de Michel Strogoff, dans le roman de Jules Verne, par une barre de fer rougie à blanc.
     Des pensées affolantes se bousculaient dans sa tête. L’étoile était-elle la raison pour laquelle Maïa était devenue aveugle ? Était-elle le prix à payer pour avoir le don de seconde vue ? Ou était-elle la marque que la forêt imposait à ses serviteurs, tout comme l’orage tatouait trois lignes verticales sur les siens ?
     Le cœur de Marwen battait à se rompre. Dans la Bible on ne parlait que de la marque du diable. On ne parlait pas de la marque du Seigneur. Elle avançait en se tenant au mur pour compenser la perte de ses yeux.
     — Qu’est-ce que ça peut vouloir dire ? lança-t-elle à la solitude du corridor. Est-ce que ça a même un sens ?
     À peine eut-elle parlé qu’un écho lui revint.
     « Sens… sens… sssseeeeennnnsss… »
     Marwen sursauta et trébucha sur une marche descendante. Elle ne retrouva son équilibre que de justesse puis se mit à tâtonner à l’aveuglette autour d’elle. Mais elle ne sentait rien. Il n’y avait plus de lumière, plus de sons, plus de murs. Rien.
     — Dites-moi ce que je dois faire, cria-t-elle dans le vide. Je n’y comprends rien !
    À ces mots, la vue de Marwen lui revint aussi brutalement qu’elle lui avait été enlevée. Ce qu’elle découvrit autour d’elle n’était rien moins qu’extraordinaire.

Et enfin pour ceux qui ne l'ont pas encore vue -- ou ceux qui ont envie de la revoir ! --, la BANDE-ANNONCE du livre (avec musique de Westwind -- un Breton de Brest bourré de talent) :





À vous tous, BIENVENUE dans le monde de Marwen, sur son île, Enez Disrann, l'île des disparitions, des légendes ancestrales, des orages féroces et des sombres mystères...



Virtual launch party for the release of my novel "The Mark of the Storm" in France today!


IN ENGLISH


WELCOME to Marwen's world!
At the dawn of World War II, on Enez Disrann, the island of disappearances, ancient legends, ferocious storms and dark mysteries ...




To mark the release of my novel The Mark of the Storm today in France (yay!), I interrupt my work on my second volume to invite you to join me on this page of celebration.

A big thank you
for your visit, and I sincerely hope that my story will be translated into English. It is available in France from today in all good bookshops and online at the usual addresses. It may become available in French on Amazon UK (my publisher is looking into it). 

So watch this space, dear English speaking friends, I'll keep you posted!


Here is the cover that represents so well the mysterious mood of the book:




Here's
my publisher's friendly and passionate team, the great "Galodé Team"!




Here is a short extract from the book (a draft translation) just to give you a wee taster:

Marwen was shivering. Although her wet clothes made her cold, it was mainly because her nerves were relaxing after being stretched to their limit. If she could, she would have huddled in a corner and slept a moment to recover. But she did not allow herself this indulgence. She had escaped from the flooded well but still had to find a way out of the tunnels and try to save Anaïk. She absolutely could not let herself go.
Painfully, she stood up. When she touched it, she felt her knee had bled again since her last fall. The handkerchief around it was saturated with blood but she had nothing to replace it with. Galvanized by her fear for her sister, and by the feeling of having a job to do, she no longer felt the pain as much as before.
The small lights sprang up in front of her indicating the way forward, as if they suddenly recognized where they were. The Manac'h was still floating by her side, dull, faithful and indifferent.
Marwen did not feel very stable on her legs. She leant against the wall for a moment before following the lights. The gallery was long. Contrary to the well, it seemed to have been carved in the rock by men. This reassured Marwen. If people had built this passage, there should be a way out.
At last she saw an archway down the corridor. The lights disappeared through it and rushed into the next chamber. Marwen found herself in the dark.
A bright spot appeared in the distance. It came up to her at a tremendous speed and stopped before her just in front of her face. She recognized the six-pointed star that she had not seen for months, except in her dreams.
The shining star began to turn on itself and Marwen was seized with a giddiness that had nothing to do with altitude or fear. Then the star vanished as quickly as it had appeared.
Marwen staggered, shocked by the contrast between darkness and light. She closed her eyes. Light spots floated for a moment under her eyelids before disappearing. When she opened her eyes again, she knew she had lost her sight. It was not only that she was in the dark but that deep inside herself she knew she’d become blind.
A terrible fear engulfed her. She had been warned by her father never to look too long at the sun.
"Even during an eclipse," he had said, "you can be blinded by sunlight. Man is made for medium experiences. For medium sound frequencies, average brightness and average temperatures. We are creatures of the middle and yet we still believe ourselves superior to other species."
Marwen had not looked into the sun but had stared at a supernatural star. The result was the same. Her eyes were burned by the star as were Michael Strogoff’s, in the Jules Verne novel, by a white-hot sword.
Terrifying thoughts jostled in her head. Was the star the reason why Maïa the witch had become blind? Was it the price to pay for the gift of second sight? Or was it the branding with which the forest marked its servants, as the thunderstorm branded his own with a three line mark on their skin?
Marwen's heart was pounding. In the Bible there was mention of the mark of the Devil. But nothing about the mark of the Lord. She moved forward, holding the wall to compensate for the loss of her sight.
"What does it mean?" she shouted to the solitude of the corridor. "Does it even make sense?"
Scarcely had she spoken that an echo came back.
"Sense.. sense ... sssseeeeennnnssse ..."
Marwen shuddered and stumbled on a shallow downward step. She only just managed to regain her balance and began to grope blindly around her. But she felt nothing. There was no light, no sounds, no walls. Nothing.
"Tell me what to do," she cried in a vacuum. "I don’t understand anything!"
At these words, her sight returned as instantly as it had been brutally removed. What she discovered around her was nothing short of extraordinary.



And finally for those of you who have not yet seen it – and for those who want to see it again! - the book trailer (with music by Westwind a very talented fellow Breton):





So to all of you WELCOME to Marwen's world, on her island, Enez Disrann, the island of disappearances, ancient legends, ferocious storms and great mysteries ...

Sunday, April 15, 2012

Bébé est arrivé... // Baby has arrived...










... et il est magnifique ! :-)

 
... and it is beautiful! :-)








Il fera sa vraie sortie dans le monde vendredi 20 avril 2012. Merci à vous de le lire. Vous êtes tous tellement importants, car un livre sans ses lecteurs n'est qu'à moitié né !

It will be truly out in the world (or at least in France!) on 20 April 2012. Thanks to those of you who can read French for reading it, and to those of you who can't for keeping an eye on this space and (I hope!) a future translation into English. You are all so important, because a book without its readers is only half born!

Wednesday, April 11, 2012

Pourquoi la majorité des romans français ne se vendent pas en Grande-Bretagne. // Why most French novels leave the British public cold.

Un béret, plein d'espace pour s'auto-analyser... mais pas de vin rouge !   //  A béret, plenty of space for self-analysis... but no red wine!


Pourquoi la majorité des romans français ne se vendent pas en Grande-Bretagne.


La semaine dernière, trois semaines -- non deux! Oh my God! --  avant la publication de mon roman en France, j'avais décidé de publier sur ce blog un court entretien où je parle de ce qui est la clé de mon inspiration : le désir d'écrire un livre qui transporte le lecteur dans un monde qui est le nôtre, mais avec des dimensions ajoutées pour son plaisir de lecture et pour l'aider à ouvrir les portes de sa propre créativité (son pouvoir d'imaginer). Le fait de tomber par hasard sur un article de journal intéressant m'a fait légérement changer de plan: je vais toujours publier mon interview (c'est d'ailleurs fait!) mais je vais y ajouter le billet qui suit.

Il semble hélas presque cliché de dire que la vie en ce moment n'est pas facile (l'a-t-elle jamais été?) mais il est indéniable que l'environnement économique sombre, l'insécurité générale (au mieux latente) et la mort de bien de nos rêves créent en nous un profond besoin de mieux ou, à défaut de mieux, d'ailleurs. Ce billet n'est pas une ode à la magie des livres, mais il n'en est pas loin. 

En surfant l'internet (éblouissante caverne d'Ali Baba mais aussi trou noir qui s'attaque à la trame même du temps pour toute personne qui écrit!), je suis tombée sur un article fascinant du Guardian, un grand quotidien anglais. 

Cet article essayait de comprendre pourquoi des livres qui faisaient un carton en France n'intéressaient que très mollement (ou pas du tout) le public anglais. Depuis des années, je me pose la même question et me demande pourquoi la France, si littérairement lumineuse dans le passé, n'est plus qu'une vague lueur dans la voie lactée de la production artistique mondiale (à part pour ce qui est de son cinéma)

L'auteure de l'article, très mesurée et pas du tout accablante dans son analyse, cite plusieurs experts et, à travers eux, met en valeur certains aspects qui, je le crois, méritent vraiment d'être considérés. 

D'abord, le manque d'intérêt de beaucoup d'écrivains à la mode en France pour l'art de raconter une histoire qui donne envie au lecteur d'en savoir plus, privilégiant au contraire des considérations plus intellectuelles et abstraites que le plaisir de lire. Ce que je trouve étonnant à ce propos c'est que nos grands écrivains du passé mélangeaient avec bonheur les séductions d'une histoire passionnante avec des refléxions sociologiques ou philosophiques profondes. L'une n'était pas sacrifiée aux autres. Pour moi, cela devrait toujours être le cas, la richesse du contenu d'une lecture ne devrait pas exclure le plaisir de cette lecture. Il me semble que par bien des aspects le post-modernisme de l'après-guerre (préconisant la mort de l'histoire et de l'Histoire, etc.) n'a pas été dépassé en France, ce qui la bloque dans une impasse étroite d'auto-censure et d'auto-référence. 

A ce sujet, l'auteure de l'article aborde aussi la tendance très française de «l'auteur-protagoniste», qui se raconte dans les moindres détails ou se met en scène infatigablement en tant que personnage principal -- une forme d'égocentrisme qui dans mon expérience n'est pas en harmonie avec le tempérament anglo-saxon. 

L'article se termine sur un argument (pour moi) de poids, qui me prouve (s'il en est besoin!) combien, malgré mon âme à jamais française, ma tête et mon coeur doivent être devenus anglo-saxons:   
«Ruppin estime que la chose la plus importante pour la majorité des lecteurs britanniques est l'histoire et la capacité d'empathie avec les protagonistes de l'histoire"Que notre fiction nous questionne sur les prémisses de notre culture n'est pas nécessairement ce que nous recherchons, alors que c'est peut-être le cas pour les Français. Le cliché est d'un homme coiffé d'un béret, avec une cigarette et du vin rougedélibérant sur le sens de la vie jusque tard dans la nuit - ce n'est pas la façon de faire britannique." »

N'est-il pas grand temps pour la France de se recréer une place dans la littérature mondiale?

PS: L'ironie pour nous Français est que notre marché du livre est envahi de traductions de best-sellers anglo-saxons, que le public dévore, et que les grands éditeurs favorisent souvent au détriment de nouvelles voix françaises.




Why most French novels leave the British public cold.


Last week, three weeks -- no, two! OMG! -- before the publication of my novel in France, I had decided to publish on this blog a short interview where I talk about the key to my inspiration i.e. the desire to write a book that transports the reader into a world like ours, but with added dimensions for their reading pleasure and also to help them open the doors of their creativity (their own power to imagine). A chance encounter with an interesting newspaper article has slightly altered my plan: I’m publishing the interview but also this here post.

Unfortunately it seems almost cliché to say that, at the moment, life is not easy (has it ever been?) but it is undeniable that the bleak economic climate, the general insecurity that is latent at best, and the death of many of our dreams, create in us a deep need for something better or, at least, for something else... This post isn’t an ode to the magic of books, but it's pretty close.

While surfing the net (for most writers, a mixed blessing, as it's both a wondrous Ali Baba's cave and a black hole that attacks the very fabric of time!), I came across a fascinating article in the Guardian (a major British daily).

This article was trying to understand why French books that had done very well in France were welcome with only very weak (if any) interest by the British public. For years, I’ve asked myself this same question of why France, though an international literary bright light in the past, is no more now than a dim glimmer in the Milky Way of the artistic world (except for its films).

The author of the article, who is very measured and not at all damning in her analysis, quotes several experts and, through them, highlights certain aspects which, to me, really deserve to be considered.

First, the lack of interest in many French fashionable authors for the art of story telling (that which gives the reader the desire to learn more), preferring instead concerns of a more intellectual and abstract nature to the pleasure of reading. What I find amazing about this is that our great authors of the past mixed gleefully the seductions of a good story with profound philosophical or sociological insights. The one was not sacrificed to the other. For me, this should still be the case, the richness of a book's content should not exclude the pleasure of reading it. I think that this point illustrates the fact that in many ways France has not yet gone beyond its post-war postmodernism (which advocated the death of story and history, etc.) and that as a result its literature is stuck in a narrow dead-end of self-censorship and endless self-referencing.

Following on this, the author of the article also addresses the very French tendency of the "author-protagonist", who describes his/her life in great detail and tirelessly portrays himself/herself as the main protagonist - a form of egocentricity that, in my experience, is not in harmony with the Anglo-Saxon temperament.

The article ends with a strong and valid statement, which proves to me (if needs be!) how, despite my ever French soul, my mind and heart have truly become Anglo-Saxon:  
“Ruppin believes that the most important thing for the majority of British readers is storyline, and the ability to empathise with protagonists in the story. ‘Being asked in our fiction to question the whole premise of our culture is not necessarily what we're looking for, whereas maybe the French are. The cliché is of a man in a beret with a cigarette and red wine deliberating the meaning of life deep into the night – that's not the British way.’”

Isn't it high time for France to recreate a place for itself in the international literary world?

PS: The irony for us, French people, is that our book market is absolutely swamped with French translations of Anglo-Saxon best-sellers, which the public devour and which the big publishers often favour at the expense of giving a chance to new French voices.


Saturday, April 7, 2012

Joyeuses Pâques! // Happy Easter!

Avez-vous été gentils cette année? Les cloches vous rapporteront-elles des douceurs en chocolat de leur voyage à Rome? // Have you been good this year? Will the Easter bells bring you back chocolate treats from their trip to Rome?


Pâques, fête du printemps, du renouveau, de la renaissance et de la résurrection... Célébrons le cycle de la nature, de la vie, et de notre croissance en tant qu'humain, habitant privilégié de notre somptueuse planète (avec tout ce que cela représente de possibilités et de responsabilités) et voyageur spirituel en marche sur notre chemin initiatique personnel au sein de l'universel.

JOYEUSES PÂQUES à vous tous! 

Easter, spring festival of renewal, rebirth and resurrection... Let's celebrate the cycle of nature, of life, and of our growth as humans: privileged inhabitants of our sumptuous planet (with all that it entails in terms of opportunities and responsibilities) and spiritual travelers walking our personal path of initiation within the universal.

HAPPY EASTER to you all!