Tuesday, March 20, 2012

The final trailer in English for "The Mark of The Storm"!


To celebrate the fact that a month today (20 April) my novel, The Mark of the Storm, will be released in France, I am really excited to share with you the English version of its trailer.  The book is the first volume of an exciting historical fantasy trilogy entitled THE MASTERS OF THE STORM, which takes place in my native Brittany during WW2.

I hope with all my Franco-British heart that it will be translated into English in the not too distant future.

If you like the trailer, don't hesitate to share it!

Thanks!

PS: The brilliant soundtrack is by the very talented Christophe Galès (alias Westwind).

PPS: For full screen versions, please go to Youtube.


VERSION 1 (Broadband -- fast download but lower quality):





VERSION 2 (High Quality -- larger file):




Bande-annonce finale de "La Marque de l'Orage" !


Hourrah! Pour célébrer le fait que mon livre sortira en France dans un mois aujourd'hui (le 20 avril), je suis super heureuse de vous présenter ci-dessous la bande-annonce finale de La Marque de l'Orage accompagnée par la magnifique musique de Westwind (alias Christophe Galès, un Breton comme moi, mais de Brest).

Le livre est déjà dans les listes de plusieurs sites de libraires sur le net, tel celui de la Fnac ICI.

N'hésitez pas à partager la bande-annonce !

Merci !

PS: Pour voir la version plein écran, allez s'il vous plaît sur Youtube.


VERSION 1 (Version Internet, téléchargement rapide mais qualité moins bonne) :




VERSION 2 (Version Haute Qualité -- fichier plus lourd) :





Monday, March 12, 2012

Le secret du vrai succès : un hommage à la gentillesse // The recipe for real success: in praise of kindness






« Lorsque l'amitié, l'amour et la vérité abondent parmi une bande de frères
la coupe de la joie va gaiement à la ronde, et chacun partage le bonheur des autres...» 
James Montgomery (1771-1854)  


Tout écrivain vous dira, si vous le lui demandez, qu'il ou elle vit une existence, au mieux, fragmentée et, au pire, carrément schizophrénique ; une vie écartelée entre la nécessité de passer de longs moments dans la solitude pour écrire et le besoin de rencontrer des gens et de participer pleinement à la vie. Après m'être plongée « dans la zone », comme disent les Anglais, c’est à dire dans l'environnement optimal pour écrire le second tome de ma trilogie (ce qui pour moi consiste à vivre dans un isolement quasi absolu, entourée strictement de livres, documentaires, musiques et images qui me plongent dans l'univers de mon histoire), j'ai été projetée la semaine dernière dans un tourbillon de sociabilité.

Ma première sortie, avec des amis de mon mari qui ne sont ni des créatifs ni des écrivains, a été très agréable, mais le contraste entre la solitude et le silence dans lesquels je vivais depuis des semaines et l'animation d'un pub bien rempli un samedi soir m'a presque mise en état de choc. Mon besoin de communiquer a pris le dessus, j'ai beaucoup ri et bavardé, et suis rentrée chez moi à la fois excitée et épuisée. Je n'ai pas fermé l’œil de la nuit.

La semaine qui suivit fut pleine d'amies et d'activités liées à mon univers social (déjeuner avec une amie chère, groupe de lecture avec des amies écrivains, café et gâteaux chez une adorable femme écrivain pour la Journée Internationale de la Femme, et enfin lancement du livre d'une amie, entourée d'autres amies qui écrivent). Le "choc du contraste" une fois dépassé, ce qui m'a frappée fut la joie et la nourriture affective obtenues en compagnie de gens charmants, compréhensifs, créatifs et chaleureux. 

Longtemps, avant Myspace et Facebook, avant que je rencontre d'autres personnes qui pensent et/ou fonctionnent de façon semblable à moi, j'ai vécu dans un grand isolement au niveau de mon travail d'écriture et de ma quête spirituelle (l'écriture et la quête étant pour moi la même chose). Les quelques écrivains que j'avais rencontrés en France étaient des personnages égocentriques et sans chaleur. Je ressentais un immense besoin, toujours frustré, de partage et de chaleur humaine.

Myspace, en premier, m'a ouvert une fenêtre sur le monde grâce à laquelle j'ai rencontré quelques précieuses âmes sœurs (hommes et femmes) dans différentes parties du monde. Facebook a consolidé cette expérience et, pas plus tard que cette année, j'y ai fait une ou deux rencontres merveilleuses. L'Internet, comme la vie, est une auberge espagnole: on y trouve ce qu'on y amène (et ce qu'on y cherche).

Dans la "vraie vie" (en opposition à la "vie virtuelle" sur Internet), après des années de solitude professionnelle, j'ai d'abord rencontré, grâce à ma sœur journaliste, un écrivain dont le talent et l’empathie m'ont éblouie et qui est devenue une de mes meilleures amies ainsi que ma marraine littéraire. L'année dernière, après des expériences peu inspirantes de l'édition en France, j'ai eu la chance de rencontrer mon éditeur. J'ai maintenant le sentiment de faire partie de la famille chaleureuse et enthousiaste qu'est sa maison d'édition. En Grande-Bretagne, au cours des ans, j'ai fait la connaissance de merveilleux musiciens, cinéastes, acteurs et auteurs, qui sont devenus des amis. Tout cela m'est nécessaire. C'est ce qui me nourrit et m'inspire à continuer de créer.

« Aucun homme n'est une île », dit le vieil adage (John Donne). C'est infiniment vrai. Et s'il est préférable d'être seul plutôt que mal accompagné, car des gens négatifs, envieux ou méchants peuvent détruire la fragile étincelle de rêve, de confiance et de créativité qui dort en nous, le soutien de personnes chaleureuses et compassionnées rend heureux et donne des ailes à notre créativité.

Alors, au risque de paraître naïve, je veux chanter haut et fort les louanges de la bonté, de la générosité, de la chaleur et de la compréhension entre êtres humains.  A vous tous, mes amis !  Vivent la gentillesse, le respect des autres et l'amitié ! 

PS: Je sais que le succès et la gentillesse sont rarement liés dans la psyché de notre société individualiste et compétitive mais une anecdote de mon passé me redonne courage à chaque fois que je perds espoir dans la nature humaine. 

Lorsque je préparais l'agrégation en France, il y a de nombreuses années, j'ai rencontré au fond de la classe où je m'étais réfugiée, une jeune femme aussi intimidée et non compétitive que moi. Nous sommes devenues amies et nous sommes soutenues dans une atmosphère de compétition et d'absence d'entraide. Le résultat en fin d'année nous époustoufla l'une comme l'autre et nous prouva que l'entraide est la formule magique du succès: sur quatre candidats qui passèrent l'écrit de l'agrég et furent donc admissibles (dans une classe de trente) nous en étions deux! Je n'oublierai jamais la gentillesse et la générosité de cette jeune femme. 



When Friendship, Love and Truth abound among a band of Brothers, 
the cup of joy goes gaily round, each shares the bliss of others...” 
James Montgomery (1771-1854)


Any writer will tell you, if you ask them, that they live a life, at best, fragmented and, at worst, downright schizophrenic; a life torn between the need to spend long periods in solitude to write and the necessity to meet people and participate fully in life. After getting myself “in the zone”, as the English say, i.e. the optimal environment for writing the second volume of my trilogy (which for me means to live in quasi total isolation, surrounded strictly by books, documentaries, music and images that plunge me into the world of my story), I was thrown into a social whirl last week.

My first outing, with friends of my husband’s who are not writers or creative types, was very pleasant, but the contrast between the solitude and silence in which I had lived for weeks with the animation of a busy pub on a Saturday night almost put me in a state of shock. My need to communicate took over, I laughed and chatted a lot, and went back home both excited and exhausted. I didn’t sleep a wink that night.

The following week was full of friends and activities related to my social world (lunch with a dear friend, reading group with writer friends, coffee and cakes at a lovely woman writer’s house for International Women's Day, and finally the book launch of a friend’s novel, surrounded by other author friends). The shock of the contrast having receded, what struck me was the joy and emotional nourishment obtained in the company of nice, understanding, creative and friendly people.

Long before Myspace and Facebook, before I met other people who think and/or function in similar ways to me, I worked at my writing and at my spiritual quest (the two being the same thing for me) in great isolation. The few writers I had met in France were egocentric people without kindness or generosity. I felt alone, with an immense and ever frustrated need for sharing and warmth.

Myspace, first, opened for me a window on the world and allowed me to meet some precious soul mates (male and female) in different parts of the world. Facebook has consolidated this experience and, as recently as this year, I have made one or two marvelous encounters. The Internet, like life, is what the French call a “Spanish Inn”: you find in it what you bring to it (and what you seek).

In “real life” (as opposed to "virtual life" on the net), after years of solitude, I first met through my journalist sister, a writer whose talent and gift of empathy dazzled me and who became one of my best friends as well as my literary godmother. Last year, after many an uninspiring experience with the world of publishing in France, I had the luck to meet my publisher. I now feel part of the supportive and enthusiastic family that is his publishing house. In Britain, over the years, I've met wonderful musicians, filmmakers, actors and writers who have become friends. All of this is vital to me. It's what gives me nurture and encourages me to go on creating.

“No man is an island”, wrote John Donne. This is infinitely true. And although it is better to be alone than in bad company, because negative, envious or spiteful people, can destroy the fragile spark of dream, confidence and creativity that sleeps in all of us, the support of caring and warm people is what makes us happy and gives wings to our creativity.


So at the risk of sounding naive, I want to sing today, loud and clear, the praise of goodness, generosity, warmth and understanding between human beings. Here’s to you my friends! And long live kindness, respect and friendship!


PS: I know that success and kindness are rarely linked together in the psyche of our competitive and self obsessed society but an anecdote from my past gives me courage every time I lose hope in human nature.

When I was preparing a very tough competitive exam in France (the "agrégation") many years ago, I met, at the back of the classroom where I had timidly sought refuge, a young woman as intimidated and noncompetitive as I was. We became friends and supported each other in a pervading atmosphere of competition and lack of support. The result at the end of the year amazed the two of us and proved that mutual support and nurturing is the magic formula for success: out of a class of thirty, only four candidates had passed the written part of the exam and were therefore eligible to take the oral: she and I were two out of the four! I will never forget the kindness and generosity of this lovely young woman.